Crocopneu

Crocodile dragon en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de voiture et VTT.
Crocodile dragon en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de voiture et VTT.

Crocodile dragon en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de voiture et VTT.

Année de création: 2021.

Dimensions: 190 x 120 x 40 cm.

Poids: 10 kg.

Matières: gomme de pneu, plastique.

Composition: pneus de voiture et VTT, optiques de vélo.

Pièce unique.

Pièces parentes en pneu :  PoulpneuTortuepneu   

Dragon crocodile in tire, recycling rubber, car and bike rubber.
 

Poulpneu

Pieuvre en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de VTT, assemblé avec un sac à main.
Pieuvre en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de VTT, assemblé avec un sac à main.

Pieuvre en pneu, recyclage de gomme caoutchouc de VTT, assemblé avec un sac à main.

Année de création: 2021.

Dimensions: 150 x 80 x 80 cm.

Poids: 4 kg.

Matières: gomme de pneu, cuir.

Composition: pneus de VTT, sac à main.

Pièce unique.

Pièces parentes en pneu :    Tortuepneu     Crocopneu

Tire octopus, rubber ATV rubber recycling, assembled with a handbag.
 

Tortuepneu

Tortuepneu14
Tortue en pneu, assemblage de gomme caoutchouc de voiture et de VTT.

Tortue en pneu, assemblage de gomme caoutchouc de voiture et de VTT.

Année de création: 2021.

Dimensions: 110 x 77 x 20 cm.

Poids: 2 kg.

Matières: gomme de pneu.

Composition: pneus de voitures et de VTT.

Pièce unique.

Pièces parentes en pneu :  Poulpneu,     Crocopneu

LA60EMEILE

La soixantième île dans le Morbihan.

OU : Place de la médiathèque à Saint Jean Brévelay, Centre Morbihan

QUAND : Résidence de recherche et de création tout le mois de novembre 2021, l’installation durera 1 an.

POURQUOI : Projet proposé suite à l’appel à projet de la communauté centre Morbihan, sensibilisation à l’art et la création. Thème : l’accumulation et la société de consommation. 

JOURNAL DE BORD :

Depuis le mois de juillet des recherches ont étés faites pour préparer cette résidence, des impératifs de durées (1 an) , en extérieur et l’exposition aux intempéries, essayer de s’approcher de la nature en utilisant des déchets courants.

Un voyage au mois d’Aout dans le golf du Morbihan avec la visite de l’île d’ARZ a fait évoluer le projet, le coté sauvage avec les ronciers, les algues sont devenus une évidence. La notion d’esthétique est arrivée naturellement, vu qu’on parle de sensibilisation rien de tel que le beau pour attirer l’œil.

Il a fallu faire le relief en palette, meilleure solution pour pouvoir traverser l’île à pied, sécuriser les palettes légères, casser la structure trop linéaire avec des bidons, afin de créer un paysage rocailleux.

Les règles du jeux étaient de faire avec ce qui était jeté à la déchetterie, il n’y avait pas beaucoup de matière couvrante verte, coup de chance une exploitation de houblon venait jeter ses bâches, elles ont permis de couvrir le chemin, couvrir des bidons rochers, détissées pour l’herbe fine, quand elles sont détissées et chauffées on s’approche réellement de l’aspect sec de l’été, du foin.

Des bâches bleues complètement explosées, une fois détissées ont permis de faire de belles algues dégoulinantes. Les Bandes VHS fixées au point noué sur du grillage faisaient des algues noires à l’arrière de l’île, malheureusement elles n’ont pas gardé le tombant, vite elles se sont nouées.

Les fleurs ont été fabriquées avec des pots de yaourts, crème desserts, petits suisses.. déformés à chaud; les filets de légumes ligaturés, chauffés, tirés, roulés. Pour structurer mettre sur tige, il y a un casier de bouteilles mais surtout du grillages et des bordures de jardin qui permettent des variétés de fleurs hautes, rampantes, tombantes…

L’herbe verte en bouteille et bidons de pétroles lacérés et chauffés. Les arbres en filets de jardin structurés par des fils de fer, montés sur des grilles de sèche linge. Les ronciers en fils barbelés et petite fleurs-baies en filet de légume permettent de sécuriser la falaise.

Les algues bleues en bouteille lacérés et chauffés, les coraux en gaine d’eau froide tronçonnés et ligaturés.

Les créatures en pneus, bouteilles, gaines, casques, aspirateurs, tuyaux peuplent cette île, les serpents ont déjà choisi leur proies.

TECHNIQUES :

Beaucoup de plastiques ont été utilisés, pour leur couleurs, leur résistance au temps et intempéries. Le paradoxe, ils sont à usage unique malgré tout ça. Les objets récupérés sont géométriques, lisses. Par le détissage, la transformation à chaud, l’accumulation on passe à des matières molles qui s’approchent  de la création naturelle. Les déchets ne sont pas cachés mais transformés ou recomposés.

APRES :

Des pièces seront choisies par la commune, les éléments manufacturés et en bon état seront mis de coté, le reste sera démonté, trié, recyclé au maximum.

PLACE DU PROJET DANS MA DEMARCHE DE RECYCLAGE DEPUIS +DE 20 ANS :

Ce fut l’’occasion d’utiliser des techniques et assemblages développés depuis des années avec les ateliers enfants de bricolage-recyclage, et de les pousser plus loin. Le thème de l’île est un bon prétexte pour aborder tous les éléments de la nature: végétation, l’eau, le sable, les rochers, les fleurs, les herbes, les algues, les animaux, les insectes. C’est un microcosme en déchet, il ne s’agit pas de recréer la nature qui est inimitable mais de s’en inspirer pour essayer de s’en approcher.

EVOLUTION DU PROJET :

L’île a pris une tournure très esthétique par la végétation entre autre. Vu quelques réactions au début de l’installation si l’île avait été un tas de déchets non organisé les discutions autour de l’oeuvre et du recyclage en général aurait été assez énervées voire violentes, là les mêmes éléments travaillés, organisés, scénographiés permettent d’aborder le sujet du recyclage positivement. Le but n’étant pas d’accuser les gens de trop jeter mais qu’ils aient un autre regard sur leur consommation, ce n’est pas parce qu’on jette à la déchetterie que le problème n’existe plus (après c’est au mieux recyclé sinon incinéré ou enterré). Il y a une pression sociale et commerciale du tout beau, tout propre, une incitation à changer les meubles, l’électroménager … même s’ils remplissent encore leur fonction, inciter à vider pour mieux remplir. La force est peu être de s’en échapper en laissant faire mère nature et s’amuser à recycler.

Ce recyclage joyeux et coloré est plutôt une prise de conscience du potentiel énorme qu’ont nos déchets, il y a plein de choses à faire qui allieraient le pouvoir d’achat (si on consomme moins on en gagne assez logiquement), la création d’emplois dans le tri, la transformation; déplacer le plaisir de consommer à celui de bricoler (réparer, donner, échanger, transformer, recycler) c’est un jeu hyper satisfaisait, l’on peut même dire un art de vivre.

REMERCIEMENTS :

  • Communauté de Commune Centre Morbihan, Service culturel, la Saison Culturelle Kornek.
  • Personnel communal.
  • Déchetteries,
  • Intermarché pour ses palettes et ses filets de légumes,
  • Les habitants qui ont participés aux ateliers et apportés leur matières à recycler.
  • les classes qui sont venues participer à la création de l’île, échanger autour de la création, la consommation et le recyclage.
  • Les commerçants qui ont exposés des pièces dans leurs vitrines tout le mois de novembre.
  • Louise Simon et Archibald Simon pour leur aide au dossier, photos et textes.
  • Stéphane Ducatteau, super assistant dans le projet.
  • Janik Gouriou, scénographe et photographe à Vannes, aide à la mise en scène, au détissage et au soutient moral!

PRESSE :

Ouest France, le 6/11/2021: « EN IMAGES. À Saint-Jean-Brévelay, Angèle Riguidel va installer une île géante de déchets »

Ouest France,  le 6/11/2021: Saint-Jean-Brévelay. Des animations avec l’artiste plasticienne

Le Télégramme, le 18/11/2021: Les écoliers de Jean-Monnet, à Bignan, en création artistique avec Angèle Riguidel

Ouest France, le 29/11/2021: Saint-Jean-Brévelay. Une île fleurie de déchets en centre-bourg

 

PAGES AVEC PHOTOS :

Suite à un appel à projet, c’est l’artiste plasticienne Angèle Riguidel qui a été retenue avec son projet La soixantième île, pour aborder les thèmes de l’accumulation et de notre rapport à l’objet dans notre société de consommation.

Construction de l’installation « la 60 eme île », du 1er au 26 novembre 2021. Assemblage de matériaux récupérés auprès des entreprises locales, des déchetteries du secteur, des habitants. Performance de recyclage.

  • Recherche des créatures : à pattes, rampants, à plumes, écailles… avec des déchets encombrants, ménagers. Recherche de techniques pour tenir dehors aux intempéries.

    Recherche de végétaux : herbes, fleurs, algues, coraux… avec des déchets ménagers, vhs, bâches… Recherche de techniques sur les plastiques, les ligatures…

    Atelier dans la salle Kérivo à Saint Jean Brévelay, préparation des éléments, médiation, assemblages, matières…

  • Exposition novembre 2021 dans l’espace public des créatures de recherche pour la résidence. Saint-Jean-Brévelay, communauté de commune centre Morbihan.

  • Exposition de sculptures lumineuses dans les vitrines des commerces et à la médiathèque de Saint Jean Brévelay pendant le mois de novembre 2021.

    et voilà l’île après un mois de résidence, les pièces du puzzle ont pris leur place. Visible à Saint-Jean-Brévelay pendant 1 an.

     
     

La 60ème Île

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RESIDENCE RECHERCHE Novembre 2021 – Saint-Jean-Brévelay, Centre MORBIHAN

la 60ème île, 100% recyclage de déchets
la 60ème île, 100% recyclage de déchets

Suite à un appel à projet, c’est l’artiste plasticienne Angèle Riguidel qui a été retenue avec son projet La soixantième île, pour aborder les thèmes de l’accumulation et de notre rapport à l’objet dans notre société de consommation. Continuer la lecture de « La 60ème Île »