Résidence artistique sur l’île Wrac’h

Résidence artistique à l’île Wrac’h
Du 5 au 19 octobre 2025
Avec Stéphane Ducatteau

Organisée par l’association IPPA (Îles et Phares du Pays des Abers), un immense merci à toute l’équipe pour ce précieux privilège !
👉 ippa-ile-wrach.bzh

Deux semaines de création et d’observation, en immersion totale dans un lieu hors du temps. Logés dans la maison-phare, nous avons vécu au rythme du soleil et des marées, dans une proximité rare avec les éléments.

À la suite du projet « Déchets Sauvages », cette résidence sur l’île Wrac’h a constitué un véritable contraste. En deux semaines, je n’y ai ramassé que trois petits morceaux de plastique et un fragment de métal. Les plages y sont étonnamment propres : chacun prend naturellement soin de l’environnement en ramassant les déchets laissés par l’humain. Sur l’île, rien n’est véritablement un déchet : bois flotté, coquilles, végétaux secs, cadavres… tout s’intègre dans le cycle naturel, chaque élément a sa place, sa fonction, sa temporalité.

J’ai tout de même prélevé quelques algues, coquillages et fragments naturels pour expérimenter des assemblages sur place.

Au pied du phare, un ostréiculteur élève des huîtres — l’occasion d’en apprendre davantage sur cette culture ancrée dans le paysage local. Ce mollusque, fascinant, semble à la frontière entre le minéral et l’animal : à l’extérieur, une coque rugueuse semblable à un rocher ; à l’intérieur, la douceur irisée de la nacre.

Cette proximité avec le cycle de vie des huîtres m’a invitée à utiliser les coquilles d’huitres qui terminent généralement dans les poubelles des consommateurs, elles sont devenues la base d’une série d’assemblages  « An Istr » (huître en breton).

quelques photos générales:

Photos par thème :

tests avec la matière sur place, graphique et volumes

les huitres, choix de ce mollusque-rocher élevé au pied du phare.

petit bijoux, accessible à pied la moitié du temps

Le phare de l'île Wrac'h.

l'île est accessible à pied pendant les marées basses (6h).

L'ostréiculteur "le gris" élève les huîtres juste devant le phare.

Rochers, sable, galets

au jardin, dans le sable, sur les rochers... herbes, fougères, mousses, fleurs,

à l'air ou immergées, seules ou groupées, sèches ou mouillées ...

Mollusques, coquillages, oiseaux... Huitres, anémones, coques, bigorneaux, escargots, papillons, souris, lapins, rouge-gorge, merles, échassiers, mouettes...

transparence, apesanteur et miroir

changeant, bleu, gris, rose, nuageux, tranquille ou tourmenté... Au levé du jour ou au couché du soleil...

RECYCLE ART

Recycle art

à l’Espace d’art Chaillioux, – Centre d’arts • 7 rue Louise Bourgeois – 94260 FRESNES

Exposition du 13 septembre au 20 décembre 2025 

vernissage le samedi 13 septembre, à partir de 15h00 

avec Laurence Aellion – Maëlle de Coux – Laurent Gongora – Pascale Ract – Angèle Riguidel

entrée gratuite, du mardi au vendredi 14h-18h, samedi 14h-19h

www.art-fresnes94.fr • contact@art-fresnes94.fr • +33 1 78 68 28 37 / +33 1 72 04 55 14 •

ESPACE ART CHAILLIOUX

Pour cette dernière exposition de l’année 2025, nous avons voulu illustrer une tendance importante dans la création plastique contemporaine, celle qui pousse un grand nombre de plasticien(ne)s à récupérer des matériaux préexistants, échoués, délaissés, mis au rebut ou scories d’une activité de production, pour leur donner une nouvelle vie en les recyclant, les détournant de leur fonction naturelle ou de leur usage primitif.

Comme toujours, dans nos propositions, la diversité est au rendez-vous, que ce soit dans les démarches des artistes – récupération, recyclage et/ou détournement –, dans leurs intentions – protestation écologique, ironie plus ou moins grinçante sur la réification de l’humain, jeu, provocation… –, dans les matériaux utilisés – naturels ou industriels –, dans les techniques mises en œuvre – assemblage, tissage, fusion, hybridation… – ou dans les productions résultantes : de l’objet tenant dans le creux de la main à l’immense installation…

 

Pascale Ract utilise des rebuts d’activités industrielles, artisanales ou domestiques comme matière première pour de très aériennes sculptures ou installations. Maëlle de Coux exploite les laissesmarines récoltées sur l’estran, qu’elle brode pour nous livrer des paysages oniriques ou fantastiques. Laurence Aellion transforme des déchets de matières plastiques, potentiellement polluants, en splendides proliférations coralliennes. Laurent Gongora détourne et hybride des matériaux de récupération pour nous livrer de nouvelles espèces végétales ou animales qui nous surprennent et nous déstabilisent. Angèle Riguidel nous propose une brocante ou les rayons d’une improbable quincaillerie avec des assemblages hybrides composées de fragments d’objets collectés dans des déballages de choses devenues inutiles ou dans des vide-greniers…

dossier de presse de l’exposition :  https://www.art-fresnes94.fr/DdP/Expo35.pdf

« Déchets Sauvages » à la Maison des Arts de Châtillon

Exposition de l’installation « Déchets Sauvages » à la Maison des Arts de Châtillon (11 rue de Bagneux) du 20 septembre au 14 décembre.
=== Vernissage samedi 20 septembre à partir de 15h ,
Concert de Thomas Suire ( des groupes INFECTICIDE, THE FAT, MAULWÜRFE ) dans son univers singulier à l’aide de son énigmatique thérémine.
 

+ infos : https://www.maisondesarts-chatillon.fr/angele-riguidel

Dossier de presse:   https://www.maisondesarts-chatillon.fr/_files/ugd/dfa4f4_16455629d2ae47109372d2b6c4f9f95b.pdf